Dans notre établissement nous accueillons des élèves étrangers pour plusieurs mois ou toute l’année. Ils sont originaires d’Espagne (Aday, Juan et Ximena), d’Allemagne (Franka) et du Mexique (Heberto). En tant qu’étrangers, ils ont expérimenté des changements dans leur mode de vie scolaire et quotidienne en France.

Dans le cas des Espagnols et du Mexicain, les horaires scolaires et des repas français ont entraîné pour eux l’adaptation à un rythme de vie différent puisqu’ici ils ont plus d’heures de cours et de récréation et ils doivent manger plus tôt que normalement. Les Espagnols nous racontent aussi qu’il y a des différences à la cantine mais que pourtant ils préfèrent le fonctionnement français, où c’est possible de se servir soi-même et faire son choix de repas.

Franka était très surprise de voir le système scolaire à cause du temps qu’elle passe à l’école. Les horaires sont les mêmes qu’en Allemagne, mais les heures de récréation sont plus longues. En plus, elle trouve qu’il y a plus de devoirs à faire à la maison. C’est la raison pour laquelle elle explique qu’elle n’a pas beaucoup de temps pour ses loisirs comme le volley, même si elle pratique ce sport et est très contente d’être bien intégrée dans une équipe.

Ce que les Espagnols aiment le plus pendant les cours c’est la liberté. Ils trouvent que les règles sont moins sévères. En Allemagne c’est exactement le contraire. Selon Franka, le lycée français est plus strict qu’en Allemagne. Dans la vie de tous les jours, les Espagnols apprécient bien la confiance des chauffeurs de bus quand ils ne demandent pas de voir les tickets! Heberto mentionne aussi l’architecture, la nourriture et les personnes parmi ses préférences en France. En outre Franka surligne l’hospitalité de sa famille d’accueil et les efforts qu’ils font pour essayer que son séjour soit le plus confortable possible. Elle aime la relation qui s’est créée à la maison.

En plus du changement de rythme de vie, tous les élèves étrangers sont d’accord pour dire qu’une grande difficulté reste la communication. Même si leur niveau de compréhension s’améliore de plus en plus, il faut savoir parler pour bien communiquer.

En résumé, on peut dire que c’est très courageux d’aller dans un pays étranger tout seul comme c’est le cas de ces élèves mais qu’il y a des aspects très positifs de leur séjour comme la possibilité d’apprendre mieux le français à travers des expériences culturelles et personnelles.

 

Article écrit par :
Ingrid Sosa, assistante espagnole Erasmus à st-do
Annika Hardt, volontaire allemande Ofaj à st-do